Dans l'univers de Vanaheim cohabitent toute une tripotée de créatures magiques au tour des simples humains. S'il existe à peu près toutes les créatures magiques possibles et imaginables des folklores connus - des dryades aux yokai, en passant par les bean sí et les Sluagh - les choses se compliquent avec les plus puissants d'entre eux.

Entre les sorciers, les fae, les Dieux, les ermites, les sages, et tous les autres… la majorité présente des caractéristiques qui tiennent parfois plus de la sémantique que du concret. Dans les faits, on distinguera deux grandes catégorie : les Faes et ceux qui ont su, malgré les années, conserver leur humanité.

La Collection Midgard est un simple bond dans le temps, à une époque qui nous est contemporaine, et à l’aube de l’éveil de la magie. Aussi, petit à petit, toutes les créatures magiques recommencent à faire leur apparition maintenant que la magie les habite.

Les origines des Faes sont diverses mais elles se retrouvent toutes sur un point commum : elles ne sont pas humaines. Beaucoup de Fae sont d'ailleurs spontanément apparues à partir d'un endroit. Elles en sont le gardien et sont quasiment invulnérables sur leur territoire.

D'autres sont simplement des personnes qui ont perdu pied avec l'humanité : certains érudits ont arrêté de fréquenter leurs congénères, ne vivant que pour le savoir ; des sorciers se sont laissés emporter par la violence d'un événement qu'ils ont vécu et ont perdu tous repères moraux dans l'exécution d'une vengeance impitoyable ; des héros ont vaincu une Fae qui nuisait à un endroit, mais ont fait le choix d'assumer le rôle laissé vide par la Fae pour assurer la sécurité de l'endroit en question.

En conclusion, les Fae sont des immortels qui ont perdu contact avec l'humanité. Si ce n'est pas une fatalité pour tous, les enfants d'immortels ont tendance à être si loin des considérations humaines qu'il est très compliqué pour eux de ne pas perdre pieds. Il est à noter que nous parlons ici d'enfants d'immortels, pas de Faes. Car les Faes ont perdu la capacité d'enfanter.

Elles perdent généralement leur nom et adoptent par exemple celui d'un lieu, de leur fonction (La Fae des Monts Flamboyants, Le Conteur, Le Nécromant, Amertume etc.).

Les humains doués de capacités arcaniques sont généralement appelés “sorciers”, bien qu'ils ne revendiquent pas tous cette appellation.

Une fois leur formation accomplie, ils portent généralement des titres plus ou moins liés à une couleur (Le Sorcier au Sang d'Argent, Le Sorcier du Vent Bleu, La Dame Noire, Le Sorcier au Saphir, etc.) et plus rarement liés à une caractéristique qui leur est propre (Le Sorcier au Feu Noir, Le Sorcier des Quatre Piliers, La Sorcière du Pic d’Albâtre), mais ces derniers ont tendance à rapidement se définir par cette caractéristique et perdre leur humanité jusqu'à devenir des Faes.

En effet, si certains sorciers finissent par devenir des Faes, il n'y a pas de fatalité pour autant. Certains sorciers n'atteignent même pas la puissance nécessaire pour parvenir jusqu'à l'immortalité, et d'autres restent proches de ce qu'ils ont toujours été et n'ont jamais à luter contre la Fae qu'ils auraient pu devenir.

Les Dieux sont… des sorciers ou des Faes.

Bien qu'ils affirment le contraire, ils ne sont rien de plus, rien de moins que des Sorciers ou des Faes.

Leur seule différence avec les autres réside dans la taille de leur égo et leur implication auprès de l'humanité. Bien sûr, nous ne parlons pas d'aide humanitaire, mais plus dans le sens où ils tente de la diriger plus ou moins directement, et pour ce faire, lorsqu'on est immortel, quoi de plus simple que la religion ?

Certains d'entre eux ne sont ni des Faes, ni des Alfes, ni même des sorciers. Biens des humains se retrouvent frappés par diverses malédictions qui les empêche d'être atteints par Dame la Mort. Parfois, au fil des années, ils finissent par développer des capacités magiques ou des attributs hors du commun, mais souvent, ils ne sont que prisonniers de leur condition sans le moindre bénéfice.