L'univers de Alfeheim réuni différentes races et peuples aux caractéristiques plus ou moins distinctes. Elles cohabitent dans une harmonie très discutable, chacune étant persuadée de surclasser les autres dans tous les domaines. Leurs histoires respectives sont donc marquées par des conflits successifs.

Les Dieux sont les plus puissants des Esprits. Certains sont les créateurs de peuples entiers, d'autres servent plus de guides moraux, avec des dogmes plus ou moins organisés. Ils apparaissent masqués car on dit que les mortels ne peuvent soutenir leur regards.

Les âmes mortelles ayant accompli de grandes choses peuvent être réclamées par les dieux qu'ils ont vénéré de leur vivant. Ils deviennent alors des Esprits à leur service et en échange, le Dieu en question leur offre une nouvelle étincelle de vie. Dans cette même logique, les âmes mortelles assez sombres pour être réclamées par Le Dieu Banni deviennent ce qu'on appelle communément des Démons et peuplent les royaumes souterrains.

La race entière a été rejetée par les Dieux à cause du danger que la puissance des Vandaars représentait par rapport à toutes les autres. Loin de refroidir les ardeurs de ce peuple si fier, ce mépris a attisé encore un peu plus la soif de grandeur des Seigneurs du Ciel.

S'ils ont longtemps été les montures des Vandaars, les Dragons ne sont ni faibles ni stupides. Ils représentent un peuple à part entière, mais totalement désuni et livré à lui-même.

Après des années sous la coupe des Vandaars, les Elfes ont connu leur apogée culturel, arcanique et politique. Ceci dit, très repliés sur eux-mêmes dans leurs forêts, ils n'ont longtemps été qu'un mythe aux yeux des hommes que les elfes maintiennent dans une grande ignorance.

Bien que généralement dépourvus de capacités magiques, les Humains représentent la race majoritaire dans le monde connu. On dit que certains ont malgré tout réussi à obtenir les connaissances magiques que les elfes gardaient pourtant secrètes. Ils sont alors pourchassés par ces derniers, et, pour ne serait-ce que rester en vie, ils ont tendance à se regrouper dans des guildes d'une moralité rendue souvent discutable par leur apprentissage chaotique.