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Les Vandaars

Aussi appelés les Seigneurs du ciel, les Vandaars sont un peuple qui a régné en tyran sur Alfheim pendant des siècles avant de connaître une révolte qui les a bannis puis exilés.



Dirigeant
Religion
Langue

Sang Royal
Aucune.
Vandaar, elle partage les mêmes racines que l'elfique.


Apparition


Seigneurs du Ciel, Il était une fin, Tu m'as fait de feu, Ce fut le premier jour, Et délivre-nous du mal, Te voilà parmi les méprisés.

Description

SPOILER : CRÉATION DES VANDAARS
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. Nés du sang Elfes et Humain, et du sang d’un Dragon, créés pour être au-dessus de tout et de tous par le Dieu Banni, les Vandaars ont certes une apparence humanoïde, mais rien de commun avec les Humains ou les Elfes.

Généralement de grande taille, il n’est pas rare de voir l’un d’entre eux – homme comme femme – dépasser les deux mètres. Ils ont tous la peau bleue, même si la teinte peut aller du très clair, presque blanc, au très foncé. Leur carnation est due à un sang également bleu, contrairement à celui, rouge, de toutes les autres races : c’est la preuve qu’ils sont issus de la transformation de races préexistantes. Loin d’en concevoir un quelconque embarras, ils tirent au contraire une grande fierté de leur sang unique. Tous comme leurs yeux, leurs cheveux – qu’ils portent généralement longs – se déclinent en teintes de gris, alors que leurs yeux sont entièrement rouges, leurs pupilles fendues.

Les spécificités de leur magie font que la plupart d’entre eux portent des arabesques tatouées sur le corps : les marques, mobiles, fonctionnent comme un amplificateur de pouvoir, décuplant des forces qui sont déjà considérable. Ainsi, rares sont ceux qui se privent du regain de puissance assuré par les marques magiques.

Les Vandaars se définissent également grâce à leur dragon, et c’est une imagerie qui se retrouve beaucoup dans leurs riches vêtements, mais aussi sur les armures d’acier massives qu’ils affectionnent. De fait, on verra plus souvent un Vandaar avec une pièce d’armure lourdement ouvragée qu’avec un bijou à proprement parler, et ils semblent particulièrement aimer le son du métal claquant sur le sol lorsqu’ils marchent…

Environnement

Domination Vandaar

Ceux que les Dieux Créateurs avaient décrits comme des géants qui écraseraient toutes les autres créatures ont longtemps fait honneur à la crainte qu’ils inspiraient. Sans égal ni adversaire, ne craignant rien ni personne, du temps de leur domination ils ont choisi de vivre dans les terres fertiles à l’équateur. Peu nombreux, et peu fertiles, leur nombre n’a jamais excédé le millier, mais leur puissance et leur immortalité rend leur race pérenne. Sans prédateur, sans adversaires, ils ne peuvent que prospérer.

La cité des Vandaars.

Du fait de leur petit nombre, ils vivent tous dans une unique et gigantesque cité, bâtie sur des plateaux abrupts : à la surface se trouvent les palais des Seigneurs, ramassés en six pôles majeurs. Au centre, le palais royal, et, relié à lui par des ponts, les cinq grandes tours des Généraux. Autour des bâtisses magistrales s’étalent les demeures de pierre des Vandaars de moindre importance. De larges plateformes d’atterrissage permettent aux dragons de se poser et de déposer leurs cavaliers.

Sous la ville se trouvent les grandes cavernes où vivent les montures majestueuses des Seigneur du Ciel et, à côté, les quartiers des esclaves – Elfes. Si les Vandaars n’ont pas besoin d’emprunter des escaliers pour monter, ce n’est pas le cas de leurs serviteurs, et des degrés de pierre habilement camouflés leur permettent d’atteindre les demeures de leurs terrible maîtres ou, pour les infortunés qui y sont contraint, de descendre les dizaines de mètres de falaise à pic.

La cité Vandaar n’est nullement appropriée à ceux qui n’empruntent pas la voie des airs, mais peu importe aux Seigneurs du Ciel le confort de ses serviteurs.

Exil

Chassés dans les profondeurs de la terre, les Vandaars se sont reconstruits tant bien que mal. On trouvera dans leurs cavernes les marques de leur raffinement d’antan, mais les Seigneurs du Ciel ne sont plus que quelques dizaines, et l’enfermement exacerbe leurs rivalités. Le peuple qui a dominé la terre pendant si longtemps n’est plus que l’ombre de lui-même.


Politique

Les Vandaars suivent une hiérarchie très stricte. Littéralement créé pour être roi, Sang Royal, leur souverain, est l’incarnation de toutes les vertus de sa race : l’intelligence acérée, des pouvoirs sans égal et des prouesses martiales sans pareilles, personne ne peut lui contester sa supériorité en tout point. Mais des Seigneurs du Ciel, Sang Royal possède aussi l’orgueil démesuré, au point d’ignorer la menace que représentent des esclaves Elfes bien plus nombreux que leurs maîtres. Tous les autres Vandaars lui vouent un respect teinté d’adoration : les Seigneurs Dragons ne reconnaissent aucun Dieu, mais s’ils en avaient un, ce serait Sang Royal.

Le reste de la chaîne de commandement se fait au mérite, et le roi est épaulé par cinq Généraux, les cinq représentants les plus éminents des Seigneurs Dragons. A la tête des Généraux on trouve Vega, le fils du Dieu Banni et d’une Vandaar, un bâtard qui a su faire de son sang mêlé une force plutôt qu’une faiblesse. Subordonnés au chef des Généraux, quatre individus au pouvoir équivalent : Beryl le sorcier, Lame-Tempête le guerrier, et la sœur et le frère, Feu Ardent la stratège et Destin le devin.

Les Vandaars sont des créatures extrêmement indépendantes, et en dehors de ces figures, les autres Seigneurs Dragons vivent leur vie comme ils l’entendent, sans guère se préoccuper de l’avis d’autrui. La présence du Roi et des Généraux empêche cependant les membres de cette race foncièrement agressive de se sauter à la gorge, l’absence d’ennemis valable les privant d’un réel ennemi commun.


Coutumes

Les deux généraux Destin et Feu Ardent.

Genre et sexualité

Chez les Vandaars, tout d’abord, il n’y a aucune différence entre les hommes et les femmes. Il n’est nullement question de sexe faible, et le premier qui en ferait mention devant une Vandaar serait certain de le regretter. Les femmes sont même presque plus précieuses que les hommes, du fait de la fertilité extrêmement basse de l’espèce qui les rend d’autant plus indispensables. Mais aucun Vandaar de sexe masculin n’oserait interdire à l’une de ses congénères de se rendre sur un champ de bataille, ou tenter de la prémunir du danger…

C’est aussi du fait de leur difficulté à procréer que certains tabous sexuels sont inexistants parmi les Seigneurs du Ciel : entre autres, les partenaires multiples et l’inceste. Il n’est pas rare de voir deux membres d’une fratrie avoir des rapports charnels, et moins rare encore de voir un Vandaar avec plusieurs liaisons, au cours du temps voire en même temps. Le fait que les Seigneurs Dragons soient peu portés sur les sentiments n’y est certainement pas pour rien.

De la même façon, il n’est pas rare de voir un Vandaar avoir des rapports sexuels avec les Elfes qui le servent – ou qui ne le servent pas du reste. Le consentement est une chose assez relative lorsqu’on est le maître face à un esclave et les Seigneurs du Ciel ne s’en encombrent pas.

Enfance

Les Vandaars disposent de l’immortalité, et vieillissent de ce fait plus lentement que les Humains, plus lentement même que les Elfes. On estime qu’ils atteignent l’âge adulte aux alentours de cent cinquante ans. Pour autant, ce chiffre n’est pas fixé, et ce qui détermine réellement le passage à l’âge adulte d’un Vandaar, c’est le moment où il dompte son Dragon – et où il est autorisé à choisir le nom qu’il portera dorénavant. Tant que cela n’est pas fait, ils seront encore considérés comme des enfants, mais à partir de leurs cent ans, l’équivalent de leur fin d’adolescence, ils sont entièrement libres de leurs mouvements, et apte à en remontrer à n’importe quel Elfe ou Humain.

Il est à noter que les parents Vandaars sont peu aimants : le père ne reconnaît généralement son enfant que lorsqu’il est sûr qu’il pourra être fier de son rejeton, et la mère se contente généralement de nommer son enfant, laissant ensuite la communauté s’occuper de lui. Par ailleurs, les jumeaux, qui chez un peuple à la fertilité si basse, pourraient être considérés comme une bénédiction, subissent en réalité le sort contraire. Il est estimé que le pouvoir destiné à un seul enfant est divisé en deux, et il ne leur est alors attribué qu’un seul nom pour deux, et les rations qu’ils reçoivent – de nourriture, d’affection et d’enseignement – sont aussi celles d’une seule personne. Rares sont ceux qui atteignent à deux l’âge adulte : généralement la notion de jumeau dominant va de pair avec la notion de jumeau survivant chez les Seigneurs du Ciel.

Sombre Lame et Ténèbres.

Encore moins bien considérés que les jumeaux : les métis. A une unique exception près – Vega – ils ne sont pas reconnus par leur parent Vandaar, et sont considérés comme du peuple de leur autre géniteur. La plupart du temps enfants d’un Elfe, ils sont à peine mieux traités que leur parent esclave – rencontrant une profonde indifférence au lieu de la violence.

Dragon

Le rapport qu’ont les Vandaars avec leur Dragon est extrêmement complexe. Ils ont pour les bêtes qui leur servent de monture une certaine forme de respect, sans pour autour les considérer comme des égaux. En domptant un Dragon, ils matent l’animal intelligent, l’écrasant sous leur puissance, et allant jusqu’à le renommer complètement pour l’assujettir. Ils traiteront ensuite, en apparence le géant du ciel comme un chien fidèle, ou le cheval qu’ils préfèrent. Mais ce n’est qu’une façade, car en réalité leur attachement est si profond qu’un Vandaar n’aura jamais qu’un seul Dragon : privé de son compagnon, le Seigneur du Ciel préfèrera rester dans la cité et ne sortir que lorsque c’est réellement nécessaire plutôt que de s’afficher sans Dragon ou, pire, d’en dompter un autre. De son côté, le Dragon soumis cherchera sans cesse à se défaire de la domination de son maître, la créature étant trop fière pour se soumettre sans combattre : pour autant, on a toujours observé chez les montures des Vandaars une loyauté sans faille face au monde extérieur, le Dragon étant prêt à l’ultime sacrifice pour protéger son maître – sans doute leur relation est-elle trop personnelle pour qu’un autre s’en mêle.


Croyances

Les Vandaars sont certes au courant de l’existence des Dieux, mais les connaissances qu’ils en ont ont été tronquées à leur naissance même. Issus de la volonté du Dieu Banni de se débarrasser des Créatures des Ténèbres, le souvenir même de leur créateur leur a été volé. Ils sont pourtant conscients du sort qui leur a été réservés : aucun Dieu ne souhaitant prendre sous son aile l’un des enfants maudits du Dieu Banni, il leur est impossible de rentrer dans le cycle des réincarnations, de devenir l’Esprit d’une divinité ou même de se fondre dans l’essence de l’une d’entre elle. Ils sont condamnés à l’oubli et, vraisemblablement, au néant, s’ils viennent à trépasser. De ce fait, plus que tout autres, ils sont terrifiés par la mort – même si, trop fiers, ils ne sont pas prêts de l’admettre.

Estimant cet état de fait le résultat de la jalousie des Dieux, ils leur vouent une haine féroce, et ne se montre jamais cléments avec les Esprits qui leur tombent sous la main, toujours prêts à leur nuire d’une façon ou d’une autre.

Panthéon

SPOILER : CE FUT LE PREMIER JOUR
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Eclipse, le Dieu Banni, est le créateur des Vandaars. Le premier d’entre eux fut créé en utilisant le corps d’un demi-Elfe, le cœur d’un Dragon, trois gouttes de son sang et trois de ses larmes. Ainsi naquit Premier-Né, et de son sang furent issus tous les autres Seigneurs du Ciel.

Jugé pour son arrogance, Eclipse refusa d’ôter la vie à ses enfants, malgré les suppliques de son frère et homologue Thandarel, et la sentence pour son arrogance fut l’exil. Précipité avec les Créatures des Ténèbres au centre de la terre, abattu par la lance de son père Selenial, il fut sauvé par le sacrifice de Premier Né. De son sang, il créa les étoiles, qui pourraient guider les mortels qui le cherchaient jusqu’à son sombre royaume, et devint à son tour un Dieu Créateur.

Devenu le Dieu de tous ceux dont personne ne voulait, mais incapable d’aider ses créations et de leur offrir une seconde vie après la mort, il a laissé l’amertume le submerger et est maintenant le Dieu cynique et mauvais dont on ne murmure le terrible sobriquet qu’à contrecœur : le Diable. Pourtant, il garde pour ses enfants maudits, les Vandaars, une tendresse qui ne s’est jamais démentie.



Magie

La magie des Vandaar est une magie de source entièrement profane, puisqu’ils n’ont pas de Dieux pour leur prêter leur puissance : de ce fait leur pouvoir est entièrement intrinsèque. Foncièrement puissants, ils ont appris à canaliser leur énergie brute pour atteindre un stade supérieur de puissance : au fur et à mesure que leurs pouvoirs se raffinent et augmente, des tatouages apparaissent et grandissent sur leur corps. A moins bien sûr que leur corps ne soit déjà tatoué, ce qui explique que très rares soient les Vandaars tatoués : empêchant l’apparition des marques magiques, le tatouage grève leur puissance, et devient une marque d’une rare arrogance, puisqu’un Seigneurs du Ciel arborant une telle marque affirme de facto pouvoir se passer de magie. Ils ne connaissent pas l’origine de ces marques, et pour causes : elles sont un cadeau du Dieu Banni qui a enseigné leur utilisation à Premier-Né.

Les pouvoirs des Seigneurs Dragons sont divers : de la magie élémentaire la plus basique à la magie rituelle, rien ne leur est impossible. Pourtant, leur spécificité réside dans l’utilisation de la magie subtile de manipulation. La magie Vandaar est de fait la seule à permettre de lire et de manipuler les pensées d’autrui : pourtant, et étrangement, les Seigneurs Dragon se sont montrés généreux en la matière, et ont enseigné leur art aux Elfes de palais : les Elfes dorés. Plus que d’une volonté de partage, cette prolixité étrange est issue d’une volonté d’infliger un camouflet aux Dieux des Elfes en imposant jusqu’à leur propre magie aux Enfants de Selenial.


Voir aussi

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Collection Alfeheim
Créatrices : B.Rylia, Cahethel & Fantôme Fumée
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